TOP 5 + 5 LIVRES : AVIS
LA RENTRÉE LITTÉRAIRE SE LIVRE EN SEPTEMBRE 2021
Découvrez ici le TOP 5 + 5 livres dont les THÈMES & les TITRES de couverture sont assez proches.
Le principe est simple, je lis le TOP 5 et vous me donnez un avis sur le TOP 5 et sur la sélection suivante (+5 livres) que je n’ai pas encore lus !
TOP 5 :
N°1
N°2
N°3
N°4
N°5
+ 5 LIVRES :
N°1
N°2
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N°4
N°5
+ 5 LIVRES – LIVRE N°1
+ 5 LIVRES
LIVRE NUMÉRO UN
RIEN NE T’APPARTIENT
NATHACHA APPANAH
Le premier livre de ma sélection de Septembre 2021, dans l’ordre « éphémère » du classement.
« Ne tenir dans la main de personne,
être l’homme de son coeur, de ses principes, de ses sentiments,
c’est ce que j’ai vu de plus rare. »
Nicolas Chamfort
JETHEME.FR : Pas encore lu
Résumé du livre :
« Elle ne se contente plus d’habiter mes rêves, cette fille. Elle pousse en moi, contre mes flancs, elle veut sortir et je sens que, bientôt, je n’aurai plus la force de la retenir tant elle me hante, tant elle est puissante. C’est elle qui envoie le garçon, c’est elle qui me fait oublier les mots, les événements, c’est elle qui me fait danser nue. »
Il n’y a pas que le chagrin et la solitude qui viennent tourmenter Tara depuis la mort de son mari. En elle, quelque chose se lève et gronde comme une vague. C’est la résurgence d’une histoire qu’elle croyait étouffée, c’est la réapparition de celle qu’elle avait été, avant. Une fille avec un autre prénom, qui aimait rire et danser, qui croyait en l’éternelle enfance jusqu’à ce qu’elle soit rattrapée par les démons de son pays.
Après Blue Palace (2004) – Grand prix littéraire des océans Indiens et Pacifique, Le ciel par-dessus le toit (2019),
Rien ne t’appartient (2021) vient s’ajouter à la liste grandissante des livres de l’autrice.
Un roman sur la condition féminine avec des thèmes majeurs tels que l’enfance, le deuil, la résilience.
Et pour toi, que penses-tu de l’histoire, des personnages et des thèmes du roman ? L’as-tu lu ou es-tu sur le point de le faire ? Si tu veux donner ton avis…
« À chaque fois que je lis un roman de Nathacha Appanah, je suis éblouie par sa capacité à dire tant en si peu de pages. (…) Nathacha Appanah s’empare une nouvelle fois des thématiques fortes qui courent dans tous ses romans : l’enfermement, la mémoire, la résistance » par Kirzy, Babelio (16 septembre 2021).
+ 5 LIVRES – LIVRE N°2
+ 5 LIVRES
LIVRE NUMÉRO DEUX
ENCORE UNE JOURNÉE DIVINE
DENIS MICHELIS
Le deuxième livre de ma sélection de Septembre 2021, dans l’ordre « éphémère » du classement.
« L’unique différence entre un fou et moi, c’est que moi je ne suis pas fou. »
Salvador Dali
JETHEME.FR : Pas encore lu
Résumé du livre :
De quoi Robert est-il coupable ?
Un beau jour, ce thérapeute reconnu, essayiste prolifique, n’a plus supporté de voir ses patients stagner et s’est mis en tête de changer radicalement de méthode. Assez de réflexion, d’introspection, d’écoute compatissante : le temps était venu de passer à l’action !
Au même moment, son frère disparaissait mystérieusement en mer.
Désormais, c’est entre les murs d’un hôpital psychiatrique que Robert se confesse.
Avec les élucubrations de ce psy désaxé, manipulateur et profondément dans le déni, Denis Michelis nous offre une farce tragique aux allures de roman policier. Un livre corrosif, plus que jamais d’actualité, sur la menace constante du populisme, la tentation et le danger d’une simplification de la pensée.
Après La chance que tu as (stock 2014), Le Bon Fils (Notabilia 2016) – prix des lycéens d’Ile-de-France 2018 et État d’ivresse (2019),
Encore une journée divine, est paru dernièrement.
Un roman à suspense avec des thèmes majeurs tels que la psychanalyse, le huis-clos et la folie.
Et pour toi, que penses-tu de l’histoire, des personnages et des thèmes du roman ? L’as-tu lu ou es-tu sur le point de le faire ? Si tu veux donner ton avis…
« De son propre aveu, Denis Michelis écrit des livres « biscornus ».
Des histoires inquiétantes, assez violentes, à la mécanique tragique.
Des « petits romans familiaux horrifiques » qu’il nappe d’humour et d’ironie pour éviter d’en faire des « tire-larmes ».
Mais qui cherchent bel et bien, de manière assez perverse, à prendre le lecteur dans leurs filets et à le manipuler allègrement »,
par Florence Bouchy (Le Monde).
« Humour noir et décalé réjouissant,
j’ai adoré ce monologue construit avec beaucoup de finesse pour ne révéler que peu à peu le fin mot de l’histoire .
Un beau diagnostic à établir ! », par Kittiwake, Babelio.
+ 5 LIVRES – LIVRE N°3
+ 5 LIVRES
LIVRE NUMÉRO TROIS
LA CARTE POSTALE
ANNE BEREST
Le troisième livre de ma sélection de Septembre 2021, dans l’ordre « éphémère » du classement.
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants. »
Jean d’Ormesson
JETHEME.FR : Pas encore lu
Résumé du livre :
C’était en janvier 2003.
Dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de voeux, se trouvait une carte postale étrange.
Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme.
L’Opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942.
Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J’ai mené l’enquête, avec l’aide de ma mère. En explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi. Avec l’aide d’un détective privé, d’un criminologue, j’ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j’ai remué ciel et terre. Et j’y suis arrivée.
Cette enquête m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
J’ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages. J’ai dû m’imprégner de l’histoire de mes ancêtres, comme je l’avais fait avec ma sœur Claire pour mon livre précédent, Gabriële.
Ce livre est à la fois une enquête, le roman de mes ancêtres, et une quête initiatique sur la signification du mot « Juif » dans une vie laïque.
Après Sagan 1954 (2014), Recherche femme parfaite (2015), nous parvient La carte postale (2021).
Un roman historique avec des thèmes majeurs tels que la mémoire, les ancêtres, la famille, la guerre et l’enquête.
Et pour toi, que penses-tu de l’histoire, des personnages et des thèmes du roman ? L’as-tu lu ou es-tu sur le point de le faire ? Si tu veux donner ton avis…
« Un roman passionnant et bouleversant, réflexion sur la douleur des survivants, la judéité et les arcanes de l’amour.
Une grande histoire humaine,
qui figure dans les premières sélections des prix Goncourt et Renaudot.
(…)
Le roman d’Anne Berest est un vrai palimpseste.
D’abord, il se lit comme une saga haletante en forme de thriller tragique – un vrai « page turner » dirait-on outre-Atlantique.
(…)
Tout va très vite dans « La Carte postale ».
Les chapitres sont courts, écrits dans un style simple, cru, presque banal.
Le pouvoir d’évocation d’Anne Berest n’en est pas moins sidérant.
Pris par le souffle de son récit, le lecteur en oublierait presque que la romancière raconte sa propre histoire.
Très vite, la saga le dispute à l’autofiction.
(…)
Ce n’est que dans les toutes dernières pages qu’Anne Berest, l’écrivaine-détective, nous révélera l’auteur de la carte postale.
D’ici là, le lecteur aura fait un bouleversant voyage littéraire, historique et humain » par Ph. C., Les Échos.
+ 5 LIVRES – LIVRE N°4
+ 5 LIVRES
LIVRE NUMÉRO QUATRE
BLANC AUTOUR
WILFRID LUPANO & STÉPHANE FERT
Le quatrième livre de ma sélection de Septembre 2021, dans l’ordre « éphémère » du classement.
« C’est peut-être cela, enseigner :
en finir avec la pensée magique,
faire en sorte que chaque cours sonne l’heure du réveil. »
Daniel Pennac
JETHEME.FR : Pas encore lu
Résumé du livre :
1832, Canterbury. Dans cette petite ville du Connecticut, l’institutrice Prudence Crandall s’occupe d’une école pour filles. Un jour, elle accueille dans sa classe une jeune noire, Sarah.
La population blanche locale voit immédiatement cette « exception » comme une menace. Même si l’esclavage n’est plus pratiqué dans la plupart des États du Nord, l’Amérique blanche reste hantée par le spectre de Nat Turner : un an plus tôt, en Virginie, cet esclave noir qui savait lire et écrire a pris la tête d’une révolte sanglante. Pour les habitants de Canterbury, instruction rime désormais avec insurrection. Ils menacent de retirer leurs filles de l’école si la jeune Sarah reste admise.
Prudence Crandall les prend au mot et l’école devient la première école pour jeunes filles noires des États-Unis, trente ans avant l’abolition de l’esclavage. Nassées au coeur d’une communauté ultra-hostile, quelques jeunes filles noires venues d’un peu partout pour étudier vont prendre conscience malgré elles du danger qu’elles incarnent et de la haine qu’elles suscitent dès lors qu’elles ont le culot de vouloir s’élever au-dessus de leur condition. La contre-attaque de la bonne société sera menée par le juge Judson, qui portera l’affaire devant les tribunaux du Connecticut. Prudence Crandall, accusée d’avoir violé la loi, sera emprisonnée…
La douceur du trait et des couleurs de Stéphane Fert sert à merveille ce scénario de Wilfrid Lupano (Les Vieux Fourneaux), qui s’est inspiré de faits réels pour raconter cette histoire de solidarité et de sororité du point de vue des élèves noires. * Dargaud *
Après Les vieux fourneaux (Wilfrid Lupano, scénario) et Axolot, Peau de Mille Bêtes ainsi que Morgane (Stéphane Fert, dessinateur, auteur, coloriste), les deux artistes de bande dessinée signent ensemble Blanc autour.
Une bande dessinée et une histoire vraie avec des thèmes majeurs tels que l’enseignement, le combat, le racisme au 19ème siècle.
Et pour toi, que penses-tu de l’histoire, des personnages et des thèmes du roman ? L’as-tu lu ou es-tu sur le point de le faire ? Si tu veux donner ton avis…
« Inspirée par une histoire vraie, Blanc autour a été tricoté avec brio par le duo Wilfrid Lupano (Un océan d’amour, Les vieux fourneaux etc…) au scénario et Stéphane Fert (Peau de mille bêtes…) au dessin.
Les personnages des jeunes filles sont incarnés et attachants.
Le beau dessin nuancé à la tablette graphique souligne la cruauté de cette haine sans fondement », par Anne Douhaire, France Inter.
+ 5 LIVRES – LIVRE N°5
+ 5 LIVRES
LIVRE NUMÉRO CINQ
24 FOIS LA VÉRITÉ
RAPHAËL MELTZ
Le cinquième livre de ma sélection de Septembre 2021, dans l’ordre « éphémère » du classement.
« La photographie, c’est la vérité et le cinéma, c’est vingt-quatre fois la vérité par seconde… »
Jean-Luc Godard
JETHEME.FR : Pas encore lu
Résumé :
Il y a Gabriel, un opérateur de cinéma qui a parcouru le vingtième siècle l’œil rivé derrière sa caméra : de l’enterrement de Sarah Bernhardt au tournage du Mépris, du défilé de la paix de 1919 au 11 septembre 2001, il aura été le témoin muet d’un monde chaotique, et de certains de ses vertiges. Il y a Adrien, son petit-fils, qui est journaliste spécialisé dans les choses numériques qui envahissent désormais nos vies. Et il y a le roman qu’Adrien a décidé d’écrire sur son grand-père.
En vingt-quatre chapitres, raconter une vie. Vingt-quatre chapitres comme les vingt-quatre images qui font chaque seconde d’un film. Vingt-quatre chapitres pour tenter de saisir la vérité : que reste-t-il de ce qui n’est plus là ? Que connaît-on de ce qu’on a vu sans le vivre ? Que faire, aujourd’hui, de tant d’images ?
L’illustration de couverture a été réalisée par Amena Nathan.
Après L’Orgue de Barbarie (BD 2007), Jeu nouveau (roman 2018), Diam’s sans jeux de mots (récit 2010), Des Vivants (BD historique, 2021), le roman 24 fois la vérité (2021) vient compléter la liste de l’auteur.
Un roman et une histoire de famille avec des thèmes majeurs tels que le cinéma, la vérité et la mémoire.
Et pour toi, que penses-tu de l’histoire, des personnages et des thèmes du roman ? L’as-tu lu ou es-tu sur le point de le faire ? Si tu veux donner ton avis…
« Une petite fille, Hélène, filme les premiers pas de son frère, Gabriel. La scène inaugurale de 24 fois la vérité, de Raphaël Meltz, pourrait être banale, mais elle ne l’est doublement pas. D’abord, parce qu’à l’époque où elle se déroule, l’acte de filmer est exceptionnel : nous sommes au début du XXe siècle et la première caméra grand public est tout juste disponible. Ensuite, parce que ce film, Hélène ne le verra pas : elle mourra accidentellement la semaine suivante. A partir de cette perte s’érige le récit de la vie de Gabriel, un roman familial irrigué par une passion, le cinéma, et hanté par l’absence », par Stéphanie Dupays, Le Monde.
*
« Raphaël Meltz a réussi l’exploit de rendre l’histoire de Gabriel vivante et très réaliste. En parallèle de ma lecture, j’ai fait de nombreuses recherches pour creuser certains points et il s’est révélé que toutes les anecdotes historiques sont véridiques. Si le personnage d’Adrien avait porté le nom de l’auteur, j’aurais vraiment cru à une biographie et non pas à une fiction.
(…)
En refermant cet ouvrage la locution latine « Verba volant, scripta manent », « les paroles s’envolent, les écrits restent » m’est tout de suite venue en tête. Ce livre très accessible rappelle à quel point se souvenir est important et que conserver une trace à travers un texte, une image ou une photographie rend la transmission de ces souvenirs possibles… » par Mousquetaire11, Babelio.